Au bout de la plage de Santa Monica ... Venice !

Aujourd'hui, direction la côte de Los Angeles. Nous ne sommes pas très loin : notre hôtel (qui juste au nord d'Hollywood) se trouve à une trentaine de km de Santa Monica : la plage de LA ! 30 km ? Autant dire qu'aux USA, c'est la porte à côté ! Nous empruntons donc le Sunset Boulevard qui nous conduit de Beverly Hills à la mer. C'est en réalité le dernier tronçon de la route 66 qui va de Chicago à LA et qui s'achève sur le sable de Santa monica, aux portes de l'Océan Pacifique.

Le Sunset Bd est le dernier tronçon de la Route 66 qui mène jusqu'à la plage de Santa Monica

Lorsque nous partons : le soleil est radieux ! Dès que nous nous approchons de l'Océan, le ciel se charge d'un voile grisâtre, bien plus opaque que le traditionnel fog qui couvre la grande ville de Los Angeles. Le vent du large souffle et le fond de l'air un un peu frais ... Mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter !

Nous arrivons sur le "Pier" (traduction : le ponton ou la digue) qui s'avance dans l'océan et qui matérialise la fin de la Route 66. Sur le Pier de Santa Monica est juché une fête foraine permanente qui fait la joie des grands et des petits. Une grande roue trône au milieu des attractions : elle est un point de repère visuel dans le paysage de Santa Monica.

Le Pier de Santa Monica avec la grande roue qui se dessine sur l'Océan

Sur la plage, première surprise. Un allignement de croix blanches et rouges symbolise le nombre de victimes américaines dans le conflit Irakien et Afghan : une grande pancarte annonce le "West Arlington" (Arlington est le grand cimetière militaire de Washington où repose tous les grands héros états-uniens, notamment Président Kennedy). Ca fait un peu froid dans le dos car on en arriverait même à oublier cette autre réalité de l'Amérique ...

Au pied du Pier, le cimetière militaire éphémère en mémoire des soldats US tués en Irak et en Afghanistan

On poursuit notre ballade sur le WaterFront de Santa Monica où les badauds profitent d'un dimanche au bord de la mer en famille : balade en vélos, rollers et autres objets roulants de toute nature. A priori, le "back to scool" est demain pour les américains. Et le temps maussade aide à se replonger des les préoccupations de la rentrée.

Les familles déambulents sur le front de mer de Santa Monica en cette journée de dimanche un peu grisatre

La plage de Santa Monica étend son sable à perte de vue. Peu de gens osent se baigner. Le vent souffle fort et l'eau est froide (a priori, même lorsqu'il fait beau, l'eau est froide car la côte est balayée par un courant marin assez vivifiant : on a beau être sous la même latitude que Marrakech, la température de l'eau a du mal à atteindre celle de la pointe de Quiberon). On oublie la baignade et on poursuit notre promenade le long de la mer.

Au bout de la jetée commence un univers assez ... décalé ?!! C'est Venice Beach. A l'origine, un riche américain avant entrepris d'assécher cette zone marécageuse de Santa Monica en y conservant tout de même un petit circuit de canaux (car il était fondu de la ville de Venise). Rapidement, Venice a attiré tout se que l'Amérique peut compter de branchitude et de bobohisme. c'est devenu un point de ralliement hippie dans les années 60 qui faisait concurrence à San Francisco et sa petite maison bleue accrochée à la colline. Bon, depuis le temps, ça n'a pas tellement changé : on y retrouve une juxtaposition de tous les fadas les plus différents les uns des autres : des hippies, des surfeurs, des défenseurs d'une cause obscure, des vendeurs de bablioles et de gifts en tous genres, des hommes de Foi qui prêchent pour sauver les âmes, des tatoués et des tatoueurs, des smoke shop où l'on peut s'approvisionner sous contrôle médical et à des fins thérapeutiques en Marie-Jeanne, des homeless qui montrent que le rêve américain n'est pas pour tout le monde, des militants anti-avortements, des militants pro-avortements, des diseuses de bonnaventure qui sont expertes en lecture du psychisme, des musiciens raggae, des bodybuildeurs, des masseurs, des rollers, des fous, des artistes, des jeunes, des vieux, etc. et des touristes qui viennent s'abreuver de ce spectacle surréaliste !! Sur les stands, les T-shirts de Bob Marley sont sérieusement concurrencés par ceux de Barak Obama, nouvelle icone ?!!

Venice Beach : des groupes de musique, des vendeurs à la sauvette, ...

... des vendeurs de rêve, ...

... des prédicateurs, ...

... des fous gentils, ... l'humanité en quelque sorte !

On finit par trouver un petit resto qui sert de la sea-food (pour une fois qu'on pouvait échapper au chicken ou au burger !!). Et on a repris le chemin en sens inverse pour revenir sur nos pas vers le Pier de Santa Monica. En chemin, Anatole n'a pu résister à plonger les pieds dans l'Océan Pacifique, dernier Océan dans lequel il ne se soit pas baigné ! C'est vrai que l'eau était très froide ! Je regarde du côté des LifeGuards (sauveteurs) si je n'aperçois pas Pamela Anderson ... Mais non, ce n'est pas Pamela ! Bon c'est vrai, même si ce n'est pas très éloigné, Malibu n'est pas Santa Monica !

Anatole goûte l'eau de l'Océan Pacifique

Et non, ce n'est pas Pamela Anderson !

Après cette bonne bouffée dair océanique nous rentrons passer notre soirée à l'hôtel où il fait beau et chaud et où Anatole finit par plonger dans la piscine !

Demain, c'est le départ. Notre avion quitte LAX (Los Angeles International Airport) en début d'après-midi (lundi 15 août) et arrive en début d'après-midi à Paris Roissy (via Londres Heathrow) le mardi 14 août : le voyage du retour s'étale sur près de 24H puisque nous devons récupérer le décalage horaire de l'aller.

So farewell from LA ...

Voilà, c'était le dernier message du blog. On espère vous voir tous très bientôt pour vous raconter par le détail nos découvertes et montrer toutes les photos que vous n'avez pas pu voir !!

A bientôt en France !